Chasseur de lumière

Armé de son appareil photo numérique, un Ricoh GR II, Emmanuel Nguyen photographie Lyon et ses rues depuis près de six ans. Entre géométrie et silhouette, jeu d’ombre et de lumière, il veut « raconter des histoires ». Un article signé Nicolas Malarte, paru dans le n° 3 du magazine Chabe!, toujours en kiosque.

Autodidacte, Emmanuel Nguyen a appris « par la pratique, en photographiant tout et n’importe quoi », et affiné sa technique « en allant sur des forums en ligne, en lisant des livres ». Parmi les inspirations dont il se revendique, il cite les photographes de l’agence Magnum Michael Kenna, Josef Koudelka ou encore le Saint-Genois Marc Riboud.

Avec la photo en noir et blanc, il entend travailler sur les contrastes, les jeux d’ombre et de lumière. Alors que les levers et couchers de soleil sont souvent appréciés par les photographes, lui préfère travailler « sur une lumière dure, comme celle du soleil de midi ».

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En dehors de la photographie de rue, Emmanuel Nguyen a pu se tester à la guitare ou encore à la musique électro. Dans son travail, il retrouve « cette influence de la musique metal, du rock sauvage, de l’électro indus, new wave, etc. ». Des sonorités qu’il décèle dans l’ambiance « dramatique » de ses clichés.

Dans ses photos, la composition n’est pas laissée au hasard. La présence d’une silhouette, d’un protagoniste « rend vivante la photo et raconte une histoire ». La construction gé

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