L’union de la gauche peut-elle relancer les écologistes ?

Chaque semaine, Hugo Bachelet et Romain Zanol vous donnent rendez-vous pour des enquêtes, des infos exclusives et des entretiens dédiés à la scène politique lyonnaise. Ce troisième épisode est inclus dans un abonnement à prix libre, nous vous invitons à nous soutenir pour que notre travail puisse continuer à faire vivre le débat démocratique. Au menu de ce jeudi : Jean-Michel Aulas fait campagne sur une pétition diligentée par un candidat de La France insoumise, Cœur lyonnais fait une vraie-fausse prise de guerre en débauchant Alain Giordano, et un grand entretien avec Laurent Bosetti, adjoint au maire de Lyon, qui tente d’initier un Nouveau Front populaire lyonnais.

Les exclusifs de L’Arrière-Cour

Quand Aulas prend la roue… d’un Insoumis

Faut-il faire repasser les bus au pied de l’hôtel de ville ? Depuis la piétonnisation du début de la rue de la République, ils passent en effet un peu plus loin, sur les quais du Rhône notamment, et surtout à la station Cordeliers. Mais Jean-Michel Aulas souhaite les faire revenir, comme il l’a annoncé en relayant sur les réseaux une pétition en ce sens, qui avait été lancée par un certain… Gilles Champion. Or, ce dernier émarge à La France insoumise, et postule même pour en être l’un des candidats aux prochaines municipales. Interrogé par L’Arrière-Cour sur la récupération de sa pétition par Aulas, Gilles Champion écarte toute possibilité de rejoindre l’ancien patron de l’OL : « Je suis Insoumis, et la seule liste que je veux rejoindre, c’est celle d’Anaïs Belouassa-Cherifi. » Du côté de LFI, on ne revendique pas cette « initiative personnelle », et on ignorait même que cette pétition émanait de l’un des leurs. Un cadre du mouvement nous confie : « Elle a tellement alimenté les réseaux d’Aulas que je pensais que la pétition venait de son camp ! Elle n’engage que Gilles Champion. »

 

Piétonniser ou pas, le nouvel « en même temps » ?

La pétition de Champion a donné lieu à une passe d’armes entre Bruno Bernard et Jean-Michel Aulas. Pour le président de la Métropole, faire revenir les bus au pied de la mairie reviendrait à supprimer la nouvelle zone piétonne et à revenir notamment sur le réaménagement en cours de la rue Serlin, où une jeune fille avait été mortellement renversée par un bus en 2019, ce qui vaut au Sytral d’être mis en examen. « Il part d’un dogme, je pars du réel », rétorque Jean-Michel Aulas, pour qui les signataires de la pétition « ne demandent pas la fin des zones piétonnes ni un retour en arrière », mais « simplement le r

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