Les bonnes résolutions de Mia

Un autre regard sur la scène lyonnaise : chaque mois, Mia Habis, danseuse libanaise qui vit désormais à Lyon, partage avec les lecteurs de L’Arrière-Cour ses émotions culinaires, ses rencontres artistiques et ses découvertes de toutes natures. L’illustration est signée du globe-trotter de la BD, Nicolas Wild.

2024. Je décide de partir du bon pied.

Quelques résolutions : continuer de bien manger, encore plus d’art et de culture, m’autoriser ces petits extras qui font du bien.

Et partager le tout avec vous ! On y va ensemble ?

Ce mois-ci :

Qui y gagne à Gadagne?

On a Le Figaro d’un côté, qui le qualifie de « grand n’importe quoi », de « caricature » ou encore de « délire », Le Progrès, qui l’accuse de propagande municipale pour les Verts, et Nathalie Perrin-Gilbert, qui ne serait pas contre une relecture pour plus de rigueur. Et de l’autre, Grégory Doucet, qui juge la polémique déplacée, et le musée Gadagne lui-même, qui se défend en affirmant « ne pas faire de politique mais des expositions ».

Le débat est posé. Les quatre nouvelles expositions permanentes de Gadagne-MHL (musée d’Histoire de Lyon) font couler beaucoup d’encre. Après tout, c’est le musée d’Histoire de Lyon, et personne n’a l’air de prendre ça à la légère. Allons voir de plus près.

 

Je passe la porte. Je tombe en premier sur… un cendrier lyonnais, et je me demande si c’est bien ici que commence la visite.

Quelques pas et un maillot de l’OL, un lion rouge, un saucisson (?), un pot lyonnais plus tard, on est prévenu au hasard d’un écouteur que le musée va omettre un tas de choses sur Lyon, que c’est comme ça et que, si on est du genre râleur, y a qu’à réclamer et proposer pour que les choses changent. Je ne sais pas trop quoi en penser… Une manière de devancer la critique ? De reconnaître ses lacunes ? D’assumer ses positions ?

En tout cas, pas de praline rose, pas de Jean Moulin… Il n’y aura pas de place pour tout le monde, ni pour tout Lyon ni pour toute l’Histoire avec un grand H. Soit. On est prévenu, donc ça va (?).

 

De faux tableaux de portraits contemporains affublés d’anachronismes nous accueillent d’emblée et vont nous accompagner tout du long pour nous raconter des histoires. Les histoires de la ville ! L’hi

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