Depuis 2006, Lyon BD Festival n’a eu de cesse de grandir et de mettre en valeur les autrices et auteurs de talent de la métropole lyonnaise. Or, qui dit Lyon BD Festival, dit
Bouchon Déchaîné ! Cette 8e édition du « journal non officiel du festival » vous parle de Jérôme Jouvray, des fumetti italiens et de la naissance du Collège graphique.
Vive les autrices et les auteurs de BD !
Les autrices et les auteurs sont une richesse pour le territoire où ils résident, même s’ils n’y sont pas toujours très visibles et reconnus. Lyon a parfois ce défaut de ne reconnaître ses talents que lorsqu’ils sont allés chercher ailleurs les lauriers mérités… C’est avec cette conviction que l’équipe de L’Arrière-Cour a créé la revue de photographie et de journalisme Chabe, un mot de parler lyonnais qui signifie « regarde » et dont la ligne éditoriale est « Lyon par ses photographes ».
Et c’est avec un plaisir particulier que nous réalisons cette 8e édition du Bouchon Déchaîné, le « journal non officiel du festival Lyon BD » qui, cette année, met à l’honneur les auteurs et autrices de BD de la région lyonnaise. Le Bouchon Déchaîné est né d’une rencontre avec Lewis Trondheim et Brigitte Findakly. Avec Lyon BD, nous souhaitions permettre aux festivaliers de partager virtuellement un de ces repas entre auteurs où chacun interpelle ses collègues avec un dessin réalisé sur un coin de nappe.
Pour faire la couverture, en cette année d’inauguration sur les pentes de la Croix-Rousse du Collège graphique, « le plus grand atelier BD d’Europe », l’évidence était de faire appel au « professeur » Jérôme Jouvray, le cow-boy pas du tout solitaire de la BD lyonnaise. Si Lyon compte plus d’une centaine d’auteurs de talent, il fait partie de ceux qui ont beaucoup œuvré à les rendre visibles à travers ses engagements dans le festival Lyon BD, le virtuel atelier Mastodonte de Spirou, le vrai atelier KCS, ou encore l’Épicerie Séquentielle, l’association éditrice des Rues de Lyon.
Le convaincre a pris une demi-seconde, et il s’est pleinement investi dans son rôle de « chef de file » de ce Bouchon Déchaîné n° 8, incitant tous ses camarades à lui répondre en dessins. Ou alors, c’est la qualité de l’accueil chez nos amis du Cintra qui a inspiré tout le monde, au point qu’on aurait pu doubler la pagination de cette édition… mais elle n’aurait plus tenu entre nos mains. Et nous aurions été privés
