« Jean-Michel Aulas n’a pas les codes pour être un bon politique »

Chaque semaine, Hugo Bachelet et Romain Zanol vous donnent rendez-vous pour des enquêtes, des infos exclusives et des entretiens dédiés à la scène politique lyonnaise. Ce deuxième épisode est inclus dans un abonnement à prix libre, nous vous invitons à nous soutenir pour que notre travail puisse continuer à faire vivre le débat démocratique. Au menu ce mercredi : l’ancien maire de Lyon Georges Képénékian, qui fustige le lien qui unit Laurent Wauquiez à Jean-Michel Aulas, des indiscrétions et un grand entretien avec David Kimelfeld, ancien président de la Métropole. Après sa mise en retrait de la course à la mairie et à la Métro, il tire à boulets rouges sur Aulas et annonce soutenir les écologistes. Il invite toutefois le maire sortant, Grégory Doucet, à un changement d’attitude pour fédérer autour de son projet…

Un slogan palpitant

Lorsque Jean-Michel Aulas a annoncé son slogan de campagne, « Cœur lyonnais », plusieurs rapprochements ont été faits, d’abord avec la candidate LR Béatrice de Montille et son mouvement « Lyon au Cœur », et surtout avec Gérard Collomb qui, pour briguer son deuxième mandat en 2008, avait appelé son mouvement « Aimer Lyon » et fait poser ses colistiers en forme de cœur sur les berges du Rhône.

Moins connu des Lyonnais, Mohamed Altrad partage lui aussi plusieurs points communs avec Jean-Michel Aulas. Comme lui, il fait partie des 500 plus grandes fortunes françaises et le bat même allègrement, il dirige un club professionnel (le Montpellier Hérault Rugby) et a été candidat aux municipales de Montpellier en 2020, avec pour slogan… « Le cœur et l’action ». Malgré de premiers sondages très flatteurs, la candidature de Mohamed Altrad avait fini par se dégonfler, puisqu’il avait échoué avec 13 % de votes au premier tour.

 

Sur Képé danser ?

Georges Képénékian l’admet lui-même : en 2017, il a « cru à la jambe gauche du macronisme » et quitté le PS pour se mettre « En marche ». Sept ans plus tard, c’est Jean-Michel Aulas qui adorerait faire de lui sa jambe gauche et équilibrer ainsi quelque peu une campagne qui penche très à droite. Mais l’intéressé ne compte pas donner suite, comme il le confie à L’Arrière-Cour : « Non, je n’y crois pas. Je le connais bien, et j’ai un profond respect pour lui, mais avec Laurent Wauquiez derrière, Jean-Michel Aulas n’est pas un homme libre. Et c’est un blocage à un rapprochement éventuel. »

 

Une bâche tombée du ciel

Lundi matin, une grande bâche noire a fait son apparition sur les échafaudages d’un bâtiment le long du quai Claude-Bernard. Une photo de Jean

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