Gratuité des TCL : pourquoi la promesse d’Aulas ne tient pas la route

Chaque semaine, Hugo Bachelet et Romain Zanol vous donnent rendez-vous pour des enquêtes, des infos exclusives et des entretiens dédiés à la scène politique lyonnaise. Ce premier épisode vous est offert, mais nous vous invitons à vous abonner pour n’en manquer aucun. Au menu ce mercredi : des indiscrétions, un entretien exclusif avec Bruno Bernard qui fustige les « conflits d’intérêts flagrants » de Jean-Michel Aulas, et un décryptage de la proposition-phare de ce dernier pour une gratuité des TCL.

Les exclusifs de L’Arrière-Cour

Aulas prend le large

Aulas gagnant dès le premier tour ? Si l’on en croit un sondage de Verian commandé par le média Mag2Lyon, l’ex-président de l’Olympique lyonnais est évalué à 47 % des intentions de vote aux municipales à Lyon. En cas de second tour, et même dans l’hypothèse d’un ralliement de LFI, la gauche est donnée perdante à 39% contre 61% des suffrages. De quoi faire souffler un vent de panique du côté de Grégory Doucet, dont certains à gauche demandent déjà le remplacement par un candidat moins clivant ?

Plus d’un électeur sur deux se déclare insatisfait par l’action des écologistes à la mairie et à la Métropole. Dans le détail, les travaux de voirie et la réduction de la place de la voiture concentrent les frustrations. Pourtant, la plupart des mesures soumises aux sondés font l’unanimité : près de 80 % approuvent le développement des TCL, la végétalisation ou encore la mise en place de caméras de surveillance.

Pavé dans la mare

Jean-Michel Aulas a trouvé un nouvel angle d’attaque contre les écologistes : les pavés de la rue Émile-Zola, dont la rénovation s’est achevée en décembre dernier. Lors de son interview sur France 3, il l’assure : « J’ai vu que les pavés utilisés étaient importés de Chine. » Interrogée sur la provenance de cette information, l’équipe de Jean-Michel Aulas n’apporte aucune preuve et nous invite à « interroger les prestataires intervenus ». N’ayant pas de pioche à disposition pour le constater par nous-mêmes, nous nous sommes rendus dans les bureaux de la Métropole pour demander des explications. « C’est complètement faux, nos pavés viennent d’Europe », a démenti Bruno Bernard (Les Écologistes), président de la Métropole. « Encore une fois, c’est un mensonge, mais il n’est pas à ça près. Si j’avais voulu attaquer un adversaire politique sur un tel sujet, j’aurais au moins une copie de la facture. » Pavé pas pris.

Savoir « déléguer »

S’il est élu maire de Lyon, verra-t-on Jean-Michel Aul

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