Les Lyonnais prêts pour la révolution alimentaire ?

La crise sanitaire aura au moins eu un mérite à Lyon : celui de souligner les faiblesses des circuits alimentaires entre l’agglomération et les exploitations agricoles alentour, pour en faire émerger des idées novatrices. L’appel pour la constitution d’un marché d’intérêt métropolitain, publié le 23 avril par L’Arrière-Cour, a remporté un vif succès et même été rejoint par plusieurs candidats à la présidence de la Métropole. Les Lyonnais sont-ils prêts pour autant à changer leur manière de se nourrir ? Un suivi d’enquête de Moran Kerinec, illustrée par le talentueux BGnet. 

Faut-il réorganiser nos réseaux d’alimentation, mis à mal par la crise du Covid-19 ? Pour les quelque 1.700 signataires de la tribune en faveur d’un marché d’intérêt métropolitain (MIM), diffusée par L’Arrière-Cour voici deux mois, la réponse est oui. « Cela prouve qu’il y a une vraie demande de toute une série d’acteurs de l’alimentation durable, de restaurateurs, de logisticiens, et du monde de la profession agricole », soulignent ses auteurs.

On y retrouve, entre autres, les paraphes des candidats de l’union entre EELV et les gauches lyonnaises : Nathalie Perrin-Gilbert (Lyon en Commun), Renaud Payre et Sandrine Runel (La Gauche Unie), le duo EELV composé de Bruno Bernard et Grégory Doucet. Et s’il n’a pas formellement rejoint l’appel, le président sortant David Kimelfeld conclut lui aussi à la nécessité de réinventer les circuits courts. Mais pas Gérard Collomb, qui a repoussé le plus possible l’ouverture des marchés de la ville, traitant de « conne » une élue de sa majorité qui le lui avait reproché, et choisissant de signer un partenariat avec Carrefour pour faire distribuer, durant le confinement, des paniers de produits industriels aux seniors de la ville de Lyon.

En réaction à cette tribune, des lecteurs intéressés ont adressé leurs questions à la rédaction afin d’obtenir plus de détails sur les spécifiés du marché d’intérêt métropolitain. D’autres acteurs, politiques et économiques, se sont manifestés pour apporter leur point de vue. L’Arrière-Cour revient donc sur les grands aspects du dossier : l’impact de la crise sanitaire sur les producteurs de la région, les premières esquisses d’un m

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